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Dépistage (ostéoporose, score calcique, cancers)
Les radiologues du groupe Imvoc réalisent très fréquemment des échographies thyroïdiennes et des cytoponctions de nodules thyroïdiens. Ils travaillent en collaboration étroite avec l’équipe d’endocrinologie et de chirurgie thyroïdienne. Le Dr Muller a développé une activité d’imagerie interventionnelle de la thyroïde et réalise notamment des microbiopsies de nodules thyroïdiens, des alcoolisations de lésion kystiques et des radiofréquences de nodules thyroïdiens solides, afin de traiter des nodules bénin gênant ou dont la taille augmente, dans le cas sélectionnés selon les recommandations.
L’ostéodensitométrie
C’est la technique de référence pour apprécier la densité minérale osseuse et ainsi dépister l’ostéoporose qui est associée au risque de fracture vertébrale, du col fémoral et du poignet notamment.
Le patient est allongé sur le dos et doit rester immobile pendant que l’appareil défile lentement au-dessus des zones à analyser (rachis et cols fémoraux), la technologie est basée sur l’émission de rayons X d’énergies différentes et la mesure de leur absorption par les tissus osseux.
Le scanner pour score calcique
Il évalue l’importance des dépôts d’athérome calcifié au niveau des artères du cœur (coronaires), c’est un prédicteur du risque d’accident cardiaque.
Il est réalisé au moyen d’un scanner sans injection centré sur le cœur.
Le dépistage des cancers
Certaines pathologies font l’objet d’un dépistage organisé par l’assurance Maladie ; pour le dépistage du cancer du sein, c’est le radiologue qui est au centre du dépistage grâce à la réalisation des mammographies pour les femmes de 50 à 74ans. Le radiologue est également en première ligne pour le dépistage des pathologies liées à l’amiante dans le cadre d’une exposition professionnelle.
Dans certains cas, les patients peuvent être invités par leur médecin à réaliser un dépistage individuel, c’est-à-dire non organisé par l’assurance Maladie, (mais l’examen reste bien sûr remboursé). Il peut s’agir du dépistage du cancer pulmonaire chez un patient à risque (consommation tabagique importante) au moyen d’un scanner thoracique basse dose.
Dans certains cas, le gastro-enterologue peut demander au radiologue de réaliser une coloscopie virtuelle, il s’agit d’un scanner réalisé après préparation du colon (régime sans résidu et distension du colon avec de l’eau ou du CO2 à l’aide d’une machine particulière), après l’acquisition des images, le radiologue, grâce a son système informatique peut naviguer virtuellement dans le colon et y dépister d’éventuels polypes.