ARRIVÉE D’UN ECHOGRAPHE SPÉCIALISÉ POUR BIOPSIES PROSTATIQUE PAR VOIE TRANSPERINEALE À CHARCOT

Plus de 30 000 biopsies prostatiques sont réalisées chaque année en France (dont 400 environ à IMVOC !).

Bien que principalement réalisées par les urologues, les connaissances de l’anatomie et de l’imagerie de la prostate par le radiologue spécialisé constituent une valeur ajoutée indiscutable pour la réalisation de biopsies ciblées de qualité par voie transpérinéale.

La biopsie de prostate par voie transpérinéale a connu un véritable essor lors des 10 dernières années au détriment de la classique voie transrectale. L’amélioration de la résolution spatiale des sondes endorectales, l’arrivée des sonde bi-plans, un risque de sepsis urinaire quasiment nul, des saignements moins fréquents et des performances diagnostiques identiques pour la détection des cancers de prostate significatifs ont grandement participé à ce regain d’intérêt.

L’EAU (association européenne d’urologie) recommande désormais de privilégier la voie transpérinéale et déconseille la voie transrectale, compte tenu du risque infectieux croissant.

L’augmentation de l’antibiorésistance des germes digestifs et la morbimortalité conséquente, induite par les biopsies par voie transrectale, du fait du passage de l’aiguille à biopsie dans la lumière digestive, explique la recommandation de renoncer à cette voie d’abord pour favoriser la voie transpérinéale, dont le risque septique est quasiment nul.

Nous faisons le choix de nous équiper avec l’arrivée cet automne d’un échographe CANON Aplio sur Charcot équipé de la sonde endorectale bi-plan permettant la réalisation de biopsie prostatique par voie transpérinéale.

A ce jour, le nombre de centres en France privés pratiquant ce genre de biopsie se compte sur les doigts de la main !

Avec les I.R.M. prostatiques de dépistage, l’embolisation des artères prostatiques au bloc opératoire, la réalisation de biopsie prostatique en fusion I.R.M., nous comptons bien confirmer notre plus-value et rester dans l’innovation continue dans cette pathologie dont l’incidence ne cesse de croître…

Dr ABIHANNA et Dr RONZE